Lady.Bou

marionette bricolée

Samedi 25 août 2012 à 19:48

 

J'ai toujours aimé les voyages en voiture. La musique, mon père qui chante, les pieds de ma mère posés sur la planche de bord. Ma soeur et moi, le petit bac, les rehausseur jaune où je jouais la gamme, do ré mi fa sol la si do, les livres, les petites disputes parce qu'au bout de neuf heures de voiture, on commence sérieusement à s'ennuyer. L'arrivée, se tenir de nouveau debout mais quitter le cocon. Découvrir de nouveaux endroits, visiter mes grands-parents, rentrer chez soi. J'aimais. 
La dernière fois, j'ai pris le train, j'étais en retard. Je n'ai pas eu le temps de dire au revoir. J'aime toujours les voyages. M'isoler dans la musique. Regarder le paysage. Lire. Rêvasser. Je n'aime pas dire au revoir.

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Lundi 30 juillet 2012 à 12:03

 Joyeuse bande de bras cassés, pied enflé, visage déformé, bleu effrayant. Bras endolori, voix vacillante. Danse ! danse! danse! Tu ne nous oublieras pas. Complicité, baiser dérangeant, sourire, sourire. Improbabilité et manque. Je suis contente de faire le trajet seule avec toi demain, maman.

Mardi 24 juillet 2012 à 16:03

 Tu sais, sans toi, je suis un déchet. Un déchet solitaire, coincé entre quatre murs ou au mieux sur une ligne d'eau à la piscine du quartier. D'ailleurs mes mains sentent encore le chlore. J'évite, j'évite, je danse sans regarder. On ne me touche pas. 

Samedi 7 juillet 2012 à 21:27

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Mardi 1er mai 2012 à 15:04

 Il y a des jours comme ça, où on décide de danser avec le diable. Faut pas croire, il est pas toujours méchant. Le mien est même trop gentil. Mais un ange ne peut pas aller avec un autre ange, on ne sort pas avec les gens de la même famille, c'est incestueux. Et mes termes deviennent religieux, ô joie. 

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Je vis comme je n'ai jamais vécut. C'est étrange et grisant comme sensation. Pour l'instant. 

Lundi 16 avril 2012 à 15:45

Un mois entre (PARENTHESES)
and now...
Start again.
Avec un verre de vin blanc.
L'espoir remplissait chacune de mes actions. Je veux crier.
PRENDS DES RISQUES!
J'ai eu 21 ans, un jour pluvieux, un jour solitaire.
Imagine, tourner, tourner, les bras en croix, jusqu'au déséquilibre

Dimanche 1er avril 2012 à 19:44

La nuque qui tire, les yeux flous, le cul endolori de resté immobile sur cette chaise, le cul entre deux chaises aussi. Pas tant l'mien, mais celui du voisin... Aller dormir au soleil, se froid intérieur qui s'accumule de sortie en sortie, mais en même temps ce chaud au coeur, qui défaille, mais qui est bien là... On a dit que nos mots étaient jolis. Sincérité, honnêteté, tu me tiens, tu nous tiens. On ira je ne sais plus où, dans des nouveaux paysages, paysages rêvés, musique de rue, solitudes des montagnes, l'aventure, je ne sais pas, je rêve mal. 


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et crois moi ça m'arrive pas souvent d'être simplement contente et détendu d'être avec une personne que je connais peu" 

Jeudi 8 mars 2012 à 20:37

MES MAINS SENTENT LE POISSON MORT


Je me sens prise
emprisonnée
dans cette étau
que je me suis construit
de mes mains
mes mains qui sentent
le poisson mort.



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Perfect Day _ Lou Reed
 
 
 
 

Mercredi 25 janvier 2012 à 16:26

Bonjour, l'école nous a tué. BANG BANG.
R.A.G.E.
& fous rire
m'en fous, j'irais coucher avec mon coloc!
http://lady.bou.cowblog.fr/images/personnagexlauregranval04.jpgSinon ça va, j'ai 20 ans et je remet tout en cause.

Samedi 17 décembre 2011 à 23:38

A CELLE QUI EST TROP GAIE

Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beaux paysage;
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.

La passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.

Les retentissantes couleurs
Dont tu parsèmes tes toilettes
Jettent dans l'esprit des poètes
L'image d'un ballet de fleurs.

Ces robes folles sont l'emblême
De ton esprit bariolé;
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t'aime!

Quelquesfois dans un beau jardin
Où je traînais mon atonie,
J'ai senti, comme une ironie,
Le soleil déchirer mon sein;

Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
L'insolence de la Nature.

Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,

Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,

Et, vertigineuse douceur!
A travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T'infuser mon venin, ma soeur!

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