En mode playmobil.
Lady.Bou
marionette bricolée
Mardi 22 mars 2011 à 14:32
Débrancher les sons,
couper les respirations,
peindre tout en blanc,
simuler l'orgasme,
dissimuler la solitude,
vivre,
vivre,
courir vers la fin
et expirer.
couper les respirations,
peindre tout en blanc,
simuler l'orgasme,
dissimuler la solitude,
vivre,
vivre,
courir vers la fin
et expirer.
Vendredi 27 août 2010 à 15:55
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"Il y a urgence", dit-il en se versant un autre verre. "Et pourtant, me voilà, baignant dans une rivière de chattes". "C'est reparti", pensa-t-elle, "encore une diatribe hédoniste aux relents de whisky sur ce putain de bon vieux temps..." "Sur nous autres, pauvres âmes nées trop tard pour voir les Stones ou sniffer la coke de luxe du studio 54." "On a raté presque tout ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue." Et le pire c'est qu'elle était d'accord avec lui. "Nous y voilà" pensa-t-elle, "au bout du monde, aux limites de la civilisation occidentale, tellement prêt à tout pour ressentir quelquechose, n'importe quoi, qu'on se télescope les uns les autres et qu'on baise à tout va, en attendant la fin des temps."
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"Il y a urgence", dit-il en se versant un autre verre. "Et pourtant, me voilà, baignant dans une rivière de chattes". "C'est reparti", pensa-t-elle, "encore une diatribe hédoniste aux relents de whisky sur ce putain de bon vieux temps..." "Sur nous autres, pauvres âmes nées trop tard pour voir les Stones ou sniffer la coke de luxe du studio 54." "On a raté presque tout ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue." Et le pire c'est qu'elle était d'accord avec lui. "Nous y voilà" pensa-t-elle, "au bout du monde, aux limites de la civilisation occidentale, tellement prêt à tout pour ressentir quelquechose, n'importe quoi, qu'on se télescope les uns les autres et qu'on baise à tout va, en attendant la fin des temps."
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Vendredi 11 septembre 2009 à 17:01
"La nuit quand on ne dort pas les soucis se multiplient, ils enflent, s'amplifient, à mesure que l'heure avance les lendemains s'obscurcissent, le pire rejoint l'évidence, plus rien ne paraît possible, surmontable, plus rien ne paraît tranquille. L'insomnie est la face sombre de l'imagination. Je connais ces heures noires et secrètes. Au matin on se réveille engourdi, les scénarios catastrophes sont devenues extravagants, la journée effacera leur souvenir, on se lève, on se lave et on se dit qu'on va y arriver. Mais parfois la nuit annonce la couleur, parfois la nuit révèle la seule vérité: le temps passe et les choses ne seront plus jamais ce qu'elles on été."
"Avant de rencontrer No, je croyais que la violence était dans les cris, les coups, la guerre et le sang. Maintenant je sais que la violence est aussi dans le silence, qu'elle est parfois invisible à l'oeil nu. La violence est ce temps qui recouvre les blessures, l'enchaînement irréductible des jours, cet impossible retour en arrière. La violence est ce qui nous échappe, elle se tait, ne se montre pas, la violence est ce qui ne trouve pas d'explication, ce qui a jamais restera opaque."
"Avant de rencontrer No, je croyais que la violence était dans les cris, les coups, la guerre et le sang. Maintenant je sais que la violence est aussi dans le silence, qu'elle est parfois invisible à l'oeil nu. La violence est ce temps qui recouvre les blessures, l'enchaînement irréductible des jours, cet impossible retour en arrière. La violence est ce qui nous échappe, elle se tait, ne se montre pas, la violence est ce qui ne trouve pas d'explication, ce qui a jamais restera opaque."
No et moi
Delphine le Vigan
Delphine le Vigan
Samedi 20 juin 2009 à 20:51
"Je veux représenter des êtres qui respirent, sentent, aiment et souffrent."
[Munch]
Mercredi 18 février 2009 à 19:34