Lady.Bou

marionette bricolée

Lundi 8 mars 2010 à 20:23

C'est effrayant parfois, de côtoyer, de visualiser l'abîme. Les oreilles qui sifflent, des voix mal saisies, un appel, peut-être à l'aide? Le flou devant les yeux. L'eau, dans les yeux. Chercher une autre façon de s'exprimer, une autre façon de dessiner. Attendre. En faisant de notre mieux. Mélanger les lettres. Chuchoter les lois du silence. Mon doigt trempe dans un liquide jaune, incident de parcours? Fourmillement, pression, dépression, sensations étranges. Un oiseau en plumes d'argent me picore le cou.

Dimanche 28 février 2010 à 16:11

Le cheveux poisseux, les pigeon detectives, le portable qui vibre, on exige de mes nouvelles. J'ai fait développer mes photos et j'espère trouver un boulot à Londres cet été, faire de nouvelles expériences, parler anglais, avoir la frousse de l'inconnu et payer un loyer trop cher. A voir, à revoir, à prévoir. Que dire, que le silence me va très bien, que c'est bientôt le printemps, que je n'ai toujours pas de stage? Jamais deux sans trois, j'aime bien cette poudre blanche dans laquelle je tombe et m'enfonce jusqu'au genoux sans avoir mal.

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Lundi 15 février 2010 à 21:48

Marcher nu-pied. Se masturber en dormant. Se lisser les cheveux. Regarder Skins. Se maquiller les yeux. Acheter un pull jaune et mettre une jupe blanche. Envoyer valser les petits hommes. Etre souriante. Courir dans la boue des vignes et de la garrigue. Faire des cauchemars. Rêver d'amour passionnel. Perdre 5 kilos. Avoir les cheveux bouclés. Coudre une collection pour barbie. Se ronger les ongles. Faire des listes. Se méfier de la nuit. Se brosser les dents. Manger des crêpes. Ne plus écrire. Ecrire une lettre. Développer des photos. Rencontrer de nouvelles personnes. Ecouter de la musique. Danser devant un reflet. *Have fun* et discordance.


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Dimanche 31 janvier 2010 à 21:13

Se prendre en main. Aller à la piscine mardi, porter mes chaussures au cordonnier, faire des colliers. Trouver mon stage. Travailler. Pour m'en sortir dans deux ans. Me laisser pousser les cheveux. Et oublier le reste. Garder ma voix douce. Mes secrets. Prendre confiance et me donner les moyens. Garder mes sentiments.

Mercredi 20 janvier 2010 à 21:13

un retour en avant, un vaisseau fantôme et du sirop bleu, avec tout ça je vais bien dormir, longtemps longtemps et si je pouvais ne pas me relever pour faire pipi ou vomir la raclette ce serait chouette.

La création s'inspire du malheur, voyez, je fais une collection sur le thème de l'anorexie, il y a de très jolies BDs sur la shoah et il y a Autant en emporte le Vent.

Mardi 19 janvier 2010 à 21:34

C'est dommage je n'y serais pas, on se passera de moi. La spontanéité, est-ce une qualité? J'aimerais l'étouffer, quand je repense à tout ce qui est sortie de ma bouche. Toutes ces choses parfaitement inutiles. Parce que c'est bien plus facile à dire évidemment, puisque tout le monde s'en fout, moi y compris. Ce matin on a parlé armure et soutien-gorge. Sexe et protection. Ou plutôt protection et sexe. Travailler au lieu de papillonner. Les papillons ça sert à rien, ça vit pas longtemps, c'est juste agréable à l'oeil un instant. C'est un peu comme la cigale et la fourmi.

Samedi 16 janvier 2010 à 16:56

Pink Floyd, une clope, mon lit et des bras amoureux.

Lundi 30 novembre 2009 à 19:01

Au fond d'un tiroir dans le grenier où l'on va jamais. Oubliée.

Vendredi 27 novembre 2009 à 22:58


Dimanche 22 novembre 2009 à 14:10

Au grand desespoir de des parents, Harold n'était pas aussi souriant qu'on eu pu le souhaiter, et le souhait était fort présent, puisque seul un big sourire dentifrice aurait pu adoucir les traits violents et l'acné virulent du jeune homme. Malheureusement Harold avait une tendance à la mélancolie assez exagérée et son regard sur le monde était plein de mépris et de tristesse. Harold venait d'atteindre ces 31 ans, seul, vivant chez ses parents, et n'ayant jamais eu le plaisir de se servir de sa bite dans le but d'un acte sexuel. Il en était bien contrarié, et son air d'habitude morose, n'en devenait que plus effrayant pour son voisinage. Ainsi Harold menait donc, depuis 31 ans, 3 jours, 15 heures et 14 minutes, une existence sans intérêt, ni événement notoire. Le matin, au réveil, il embrassait le front de sa mère puis buvait une tasse de café trop sucré. Son quotidien étant dénué de toute anecdote distrayante, Harold s'ennuyé à consacrer son trop plein de temps à penser à sa pauvre existante.

Harold était donc parfaitement inutile au bon fonctionnement de la société, et comme l'on manquait de nourriture, et que de plus Harold avait un bon appétit ainsi qu'un gros ventre, il fut tué et mangé par les soldats de l'armée sociétal safe.

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