Lady.Bou

marionette bricolée

Jeudi 8 octobre 2009 à 21:48

Où est-ce que s'arrête la normalité, sommes-nous obligé d'être comme tout le monde, est-ce étrange de manger seul à la cantine, comment accepter ce à quoi on ne s'attend pas, comment contrôler l'angoisse, la faim, la curiosité et la joie?


Fabriquée de sommeil.


Demain il pleuvra, je n'ai pas dormi la nuit dernière et je me suis acheté des collants avec des roses dessus.

Dimanche 30 août 2009 à 19:52

Je suis là, quelque part, en extension. Je plane. Plus de protection, rien, un vide, une nudité intérieure et extérieure. Les émotions flottent sur ma peau, la caressent, elles pénètrent mes veines, ma chaire, mes poumons. Ma respiration s'intensifie puis se calme, c'est un moulin à vent qui vogue sur la mer. Je suis proche et  loin. Si loin, éloignée bon grès mal grès, et de loin tout est plus flou, diffus. Je ne ressens rien, plus rien, juste la faim, l'envie de gerber et le mal de crâne.

Vendredi 28 août 2009 à 10:19

Je ne veux pas vivre, je ne peux pas me tuer. C'est embêtant n'est-ce pas? Le truc cool se serait de mourir dans un accident. Mais le plus drôle c'est que mon nombril et moi, ils ont des jumeaux, par centaine, dans la ville voisine, à Paris et même à New-York et Tokyo. Si c'est pas beau!
J'ai dit que je ne pleurerais pas, donc je ne pleure pas. Pourquoi cette fichue alarme s'est-elle déclenchée?

Vendredi 7 août 2009 à 15:08

Idyle défaillante, espoir en berne, nuit entrecoupée, épuisement partagé, monotonie rime avec ennuie, silence radio, sentiments tus, vaisselle, réveil matin, pompote, soleil et parasol, ignorance, jalousie, discretion, hippy, échouée. échouée.

Echouée sur un rivage venteux, le sable colle à la peau, la fatigue brouille la vue, il n'y a pas de fin, sauf une, et des lendemains douteux, heureux, durs, épuisants, vides. Le silence qui se refuse, la peur et mes films, interminable liste et étouffement intérieur.

Mardi 28 juillet 2009 à 14:58

Mon père m'a annoncé sur un ton placide, quoique l'inquiètude et l'agacement pointaient leurs nezs, qu'il allait falloir que j'arrête de fuir et de me réfugier dans un silence mutique.

Mardi 14 juillet 2009 à 11:41

Laure avait écrit une longue liste de choses, mais finalement "fuck you" chantonné d'une voix légère. Laure court après le temps et as des bleus sur le genoux gauche.

Elle est restée seule, l'autre soir, elle pleurait devant un vieux James Bond, un bol de céréale aux fibres, et miel et yaourt et aussi chocolat dans la main. Un grand tee-shirt pas à elle prenait son odeur corporel, l'odeur du sel des larmes, de la transpiration et du parfum à la pêche. Endormie a 23h00, réveillée à 23h30, "on en parle pas", réveillée à 1h50, "mordiller tes lèvres", réveillée à 9h00, partie en trombe à vélo, à peine habillée, elle traverse la ville et souris au vieux. Elle a eu peur, en attachant son vélo.

Mardi 16 juin 2009 à 20:36

Comment on fait quand on sait plus? Ou que si, on sait, mais qu'on s'imagine des choses qu'il ne faut pas s'imaginer? Comment on fait quand on ne contrôle plus notre esprit? Ou que pire, on le pousse à aller là ou on ne veut pas qu'il aille? Et pourquoi je dis "il" alors que c'est moi, cet esprit? Pourquoi je m'emmêle les pinceaux toute seule? "Encore une fille à problème, encore une fille que j'aime" on applaudit!

Lundi 15 juin 2009 à 20:46

Mes rêves sont des équations qui s'approchent du réveil, je préfère mes rêves éveillés. N[mathématique (ln5/3+ex) + guerre diplomatique + entreprise pharmaceutique + bourse] et ça finit en guirlande allumée, peur du feu, et revue sur l'impressionnisme.

Vendredi 5 juin 2009 à 18:27

Il faut que l'assiette soit niquel, si t'arrives pas avec la cuillère tu peux lécher. Tu deviens folle, ma pauvre. Pour les folles hip hip hip hourra. Non je t'en pris, non, tais-toi. Trouillarde. C'est quoi des larmes de crocodile? C'est jaune c'est méchant et c'est silencieux? J'en parle et ça me fait pleurer. Quoi, t'as si peur que ça? Pourtant c'est bien. Si vous le dites.

Déchirer, crier, taper, tourner, sauter, griffer, mordre, grogner, serrer les dents, se battre, frapper, tordre...
Pour bien parler.

Lundi 1er juin 2009 à 21:47

"Trash de l'intérieur" "et contradictoire"
Ca veut rien dire. Touché. (coulé, cramé carbonisé)

Y'a une chanson qu'on chanté quand on était petites, c'était "bateau sur l'eau la rivière(euh) la rivière(euh) bateau sur l'eau la rivière au bord de l'eau", ou un truc du genre, et notre grand-père nous renversait la tête à l'envers. Je croyais que je me souvenais plus des paroles. Il faut que je prépare mes sacs pour demain, que je ferme mes volets sans réveiller ma soeur, si elle dort, et que je me brosse les dents avec la même brosse à dent qu'Antoine et Roulie. Chouette.

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