Lady.Bou

marionette bricolée

Lundi 1er juin 2009 à 12:15

L'alcool fait tourner la tête. La fatigue aussi. Les escaliers en colimaçon aussi.
Elle a un homme contre ses seins. Elle a un homme qui écoute son coeur battre. Elle a un homme qui lui caresse le ventre. Elle a un homme qui craint les guilis. Elle a un homme aux yeux doré. Elle a un homme qui veut réviser. Elle a un homme qui a juste un peu trop de conscience.
"Je crois que..."  "J'ai l'impression..." "C'est un peu..." Prends de l'assurance, merde.
Elle (je, tu) a encore une fois oublié ses CDs. "Ne prends pas les paroles pour toi, c'est juste que cette musique me fait planer".
Ils trouvent qu'elle ne parle pas tant que ça.

Mercredi 27 mai 2009 à 22:23

J'ai mal au bide. Oh my God. Me barrer d'ici. Vivre ma vie idéal. Et quitter ce monde. Je te fais peur? Non, mais... T'es pas mal, ouais je sais mais bon... J'ai les jambes à l'air. Descendez des escaliers. Non, pas par là non plus. Oh shit. Le jaune. La cravate bleu. Pourquoi les gens ils crient à chaque nouvelle chanson alors que.. non? T'es pas drôle. Samedi aprèm? Baiser ses pieds, cynisme acéré. Se reposer, boulot metro dodo. Mais toi tu sais pas comment t'y prendre. Manipulatrices hypocrites. Mention très bien. Anesthésiée.

Mardi 19 mai 2009 à 19:04

Tu comprends pas? J'entends ton raillement intérieur, mêlé à ton désolement. Je n'ai pas le droit de me plaindre. D'ailleurs je n'en parle même plus, tu ne sais pas où j'en suis.

je n'aime pas lui dire "à demain".

Demain, après-demain, et encore après-demain. Les convocs sont arrivées. Shit. Bloody shit.

Je n'aime pas le regard des autres.

Jeudi 14 mai 2009 à 18:57

Et même rire à gorge déployée. Je crois que j'ai pas trop mal réussi. Des frissons dans le dos. Les pieds font sploutch dans les flaques d'eau. Un bisou et pardon, pardon, je voudrais sortir. Tu changes d'un coup.. Non pas vraiment. Tu créés mes sourires. Yeux doré, yeux de vampires. Les mains en l'air. Adieu, adieu. Des murs, tout du long, des murs haut et gris sali. Comment je fais pas. Elle a du mérite et je l'admire. Aurevoir Papa. RDV chez le médecin, elle a rien commenté. On lui trouve des trucs étranges. Je pique du nez. Envie d'être ailleurs. Et avec. She keep control. Demain il pleuvra.

Vendredi 17 avril 2009 à 20:06

Mauvaise pioche. Mais c'était pas un jeu.
Non, pas mauvaise pioche, mais cartes difficiles.

Jeudi 9 avril 2009 à 14:32

Ils ne me croiraient pas, si je leur disais que je m'en fout. Et pourtant, de tous ces gangsters, je suis peut-être la plus insensible à ça. Mais alors, pourquoi t'en parles? Parce que c'est dans l'air du temps... Facile. Pourquoi? Pourquoi pas... Facile, aussi. Mais je ne révèlerais pas toutes les cartes. De toute façon, certaines sont retournées, je ne peux que les deviner. Mais c'est peut-être moi qui vais gagner, au bout du compte. On ira taper dans la balle, puis on verra bien. Surprise... Deux actes, deux parties, deux scénarios. Et aussi deux sujets différents.

Mardi 7 avril 2009 à 22:58

Elle se pisse dessus. De peur, de rire, et à cause de l'eau de la piscine. C'est quoi ce merdier? C'est pas un état de disgrâce, c'est peut-être pire. Elle le cherchait? Non, pas vraiment, elle pensait que c'était normal. Normal. Ca veut dire quoi, ce mot? Normal. Normalité. Banalité. Ca ne veut rien dire. Il y a bizarre, il n'y a pas normal. Malheureux soldat, au sommet de ta gloire, tu vas bientôt mourrir. Non, pardon, mouRir, avec un seul R, parce qu'on meurt qu'une fois. Tu me feras signe, quand tu écriras des phrases avec un sens concret? Ouais, c'est ça, mais personne t'oblige. "Elle", puis "tu", faut faire attention, ça va devenir "je", si ça continu, et là, c'est pas bon, c'est plus contrôlé, c'est dérapé, envolé, tombé. En attendant, qu'est ce qu'On fait? On continu, on fait la fête, on travail, on s'enfonce et on danse dans le vent... Youpitralala, ça va donner du chocolat noir, j'espère...

Vendredi 3 avril 2009 à 22:23

" =] Je suis heureuse =] "
Elle me tient hors de l'eau. Lui aussi. C'est peut-être les seuls capables de continuer à me faire espérer, à me faire rêver.

Les mots fatalité et espoir se mélangent. Par manque d'ambition, par flemme. J'y pense de plus en plus. Et il y a les autres.

Mercredi 25 mars 2009 à 21:07

Je pleure. Sur le sort des gosses de mon âge qui sont allé mourir à la guerre. Pour Marie-Antoinette qui n'aurait jamais due être ce qu'elle a était. Pour celles qui ont vus leur mari fusillés. Pour ceux qui ont entendus les cris de leur femme torturé. Pour les enfants qui n'ont jamais connus autre chose qu'un père violent. Pour ceux qui seront expulsés demain. Pour celui qui est mort en voulant traverser la manche à la nage pour rejoindre la femme qu'il aimait, dans Welcome. Je pleure ceux qui ont perdus leur fils. Je pleure pour ceux qui ne connaîtront jamais autre chose que le travail dur et inutile. Je pleure parce que... Je pleure parce que je ne sais pas me contrôler. C'est inutile de pleurer comme ça.

Mardi 24 mars 2009 à 21:15

Le règne du silence. Parce que c'est plus facile que d'affronter les autres. Parce que c'est inutile d'affronter les autres. Parce que les autres n'y sont pour rien. Parce que je n'ai pas la force de dire ce qui me rend mal. Parce que je pleure pour un oui, pour un non, à la fin d'une histoire, à cause d'un regard, à cause d'une pensée.Alors, heureux?

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