Lady.Bou

marionette bricolée

Mardi 2 septembre 2008 à 21:46

" Il est quelle heure, s'il te plaît? "




J'en ai peur, j'étouffe, tout ce monde, un nœud dans le ventre. Alors c'est partis. Trois pas en avant, et lutter pour ne pas reculer.
 Il y a les mots, l'envie de les partager est incertaine. Alors on verra.

Mardi 2 septembre 2008 à 21:36



Vendredi 25 juillet 2008 à 13:56

"Je sens encore ce parfum douceâtre, musqué, un peu vulgaire, de la poudre de toilette qu'elle avait volé"

"Annabelle tremblait et tressaillait sous les baisers dont je couvrais la commissure de ses lèvres entrouvertes et le lobe brûlant de son oreille. Une grappe d'étoiles luisaient faiblement au-dessus de nous, entre les longues silhouettes acérées des feuilles de mimosa, et le ciel frissonnant semblait aussi nu que l'était Annabelle sous sa mince robe de plage. J'épiais son visage, si étonnamment distinct dans la nuit qu'il paraissait diffuser une faible phosphorescence naturelle. Ses jambes, ses longues jambes agiles, n'étaient pas tout à fait jointes, et quand mes doigts trouvèrent ce qu'ils cherchaient, je lus sur ses traits enfantins une expression rêveuse, ensorcelée, de plaisir mêlé de souffrance. Elle était assise un peu plus haut que moi, et chaque fois que son extase solitaire l'attirait vers mes baisers, sa tête s'inclinait doucement, en un mouvement alangui et comme accablé, et ses genoux nus happaient mon poignet, le serraient un instant puis relâchaient leur étreinte pendant que sa bouche palpitante, crispée par l'amertume de quelque filtre secret, s'approchait de mon visage avec une aspiration sifflante. Elle tentait alors d'apaiser la torture de l'amour en frottant farouchement ses lèvres sèches sur les miennes, puis s'éloignait soudain, rejetait ses cheveux en arrière d'un coup de tête convulsif, et revenait, toute proche et obscure, me nourrissant à sa bouche ouverte, et dans le même temps, avec une générosité qui lui faisait don de tout mon être, de mon cœur et ma gorge et mes entrailles, je confiais à sa main maladroite le spectre de ma passion. "

Lolita
Nabokov




Mardi 15 juillet 2008 à 14:08

Viens danser avec moi...



Mardi 8 juillet 2008 à 11:40


"Roulie elle ressemble à une pêche"

" et Laure à Coco Chanel"

Mardi 1er juillet 2008 à 22:59

"Tout cela est ridicule - Tout cela, Madame, c'est Versailles"

Et sinon, là, c'est Blood red shoes.



Et j'ai un peu mal au ventre, un peu chaud, un peu mal à la tête.
Et toujours vide de trop plein de vides. HahA

Lundi 30 juin 2008 à 21:12


Là-bas c'était, en vrac, en coup de cœur

Curry & Coco
Moriarty
The Do
I'm from Barcelona
John Butler Trio
Hush Puppies
Birdy Nam Nam
Girls in Hawaï
Rodrigo y Gabriela
Blood Red Shoes
Camille

Autre chose?

Il fait chaud, ici, très très chaud. Chaud chaud chaud
.

Jeudi 26 juin 2008 à 21:20

"Les feuilles de brouillons elles sont toujours moches,
roses, bleues ou vertes, couleurs papiers toilettes"
Haha. Je kiffe.
Et encore, parce qu'on aime ça "Haha"
Aller, tous ensemble, les enfants
Hahahahaha.
Parce que plus on est de fous plus on rit.

Mercredi 25 juin 2008 à 17:23

"C'était au mois de juin. Un mois de juin bizarre, ou il pouvait pleuvoir à tout rompre pendant des journées entières puis, tout d'un coup, sans que l'on ne sache pourquoi, faire soleil. Le temps jouait au yoyo, les humeurs des gens aussi. On était en pleine période d'examens. Dans les parcs, les cafés, au bord de la mer, on voyait des étudiants lire, réviser, soupirer, prendre des notes. Les bibliothèques n'avaient jamais été aussi remplies, surtout à cause de cette pluie, qui tombait on ne savait jamais quand."
Madame Bee

Madame Bee, desfois elle part loin, loin, très loin. Même qu'on a du mal à la rattraper. Parce qu'on court, on court, le plus vite que nos petites ou grandes jambes nous le permettent, mais elle nous distance quand même, et alors on se retrouve sur le carreaux, épuisés, essoufflés. Madame Bee, elle a un beau sourire, un très beau sourire, si on faisait un concours, c'est elle qu'aurait le premier prix, je vous l'assure. Mais ce sourire, comme elle dit, desfois on voit qu'il est pas tout à fait vrai. Madame Bee elle aime bien Les Souffrances du jeune Werther, nous on a peur que ce soit pas par hasard qu'elle l'aime bien, ce vieux bouquin romantique. Madame Bee elle lit très bien, et elle aime le poème de Rimbaud avec ses "on est pas serieux quand on a 17 ans" d'ailleurs, ce vers, elle l'a adopté à sa vie, peut-être un peu trop. Et elle chante bien aussi, Madame Bee. Madame Bee, elle n'aime pas trop le jus de pomme et on a partagé un paquet de clopes. Madame Bee, j'aime pas bien quand elle n'est heureuse. C'est bête, hein, c'est bête. Sachez, Madame Bee, que moi, je vous aime beaucoup, beaucoup beaucoup, et que quand j'ai entendu votre voix au téléphone, et qu'elle avait l'air joyeuse et qu'on a mélangé nos rires, et ba j'étais contente, contente avec un grand "C".



Mercredi 25 juin 2008 à 10:10

Y'a des gens, je les deteste.



Et non, je ne suis pas très original.
Je vais aller faire ma valise. Ou dormir. Ou dessiner.
Ou rien du tout, juste respirer.

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