Lady.Bou

marionette bricolée

Jeudi 8 octobre 2009 à 21:48

Où est-ce que s'arrête la normalité, sommes-nous obligé d'être comme tout le monde, est-ce étrange de manger seul à la cantine, comment accepter ce à quoi on ne s'attend pas, comment contrôler l'angoisse, la faim, la curiosité et la joie?


Fabriquée de sommeil.


Demain il pleuvra, je n'ai pas dormi la nuit dernière et je me suis acheté des collants avec des roses dessus.

Vendredi 11 septembre 2009 à 17:01








"La nuit quand on ne dort pas les soucis se multiplient, ils enflent, s'amplifient, à mesure que l'heure avance les lendemains s'obscurcissent, le pire rejoint l'évidence, plus rien ne paraît possible, surmontable, plus rien ne paraît tranquille. L'insomnie est la face sombre de l'imagination. Je connais ces heures noires et secrètes. Au matin on se réveille engourdi, les scénarios catastrophes sont devenues extravagants, la journée effacera leur souvenir, on se lève, on se lave et on se dit qu'on va y arriver. Mais parfois la nuit annonce la couleur, parfois la nuit révèle la seule vérité: le temps passe et les choses ne seront plus jamais ce qu'elles on été."


"Avant de rencontrer No, je croyais que la violence était dans les cris, les coups, la guerre et le sang. Maintenant je sais que la violence est aussi dans le silence, qu'elle est parfois invisible à l'oeil nu. La violence est ce temps qui recouvre les blessures, l'enchaînement irréductible des jours, cet impossible retour en arrière. La violence est ce qui nous échappe, elle se tait, ne se montre pas, la violence est ce qui ne trouve pas d'explication, ce qui a jamais restera opaque."

No et moi
Delphine le Vigan

Dimanche 30 août 2009 à 19:54


Dimanche 30 août 2009 à 19:52

Je suis là, quelque part, en extension. Je plane. Plus de protection, rien, un vide, une nudité intérieure et extérieure. Les émotions flottent sur ma peau, la caressent, elles pénètrent mes veines, ma chaire, mes poumons. Ma respiration s'intensifie puis se calme, c'est un moulin à vent qui vogue sur la mer. Je suis proche et  loin. Si loin, éloignée bon grès mal grès, et de loin tout est plus flou, diffus. Je ne ressens rien, plus rien, juste la faim, l'envie de gerber et le mal de crâne.

Vendredi 28 août 2009 à 10:19

Je ne veux pas vivre, je ne peux pas me tuer. C'est embêtant n'est-ce pas? Le truc cool se serait de mourir dans un accident. Mais le plus drôle c'est que mon nombril et moi, ils ont des jumeaux, par centaine, dans la ville voisine, à Paris et même à New-York et Tokyo. Si c'est pas beau!
J'ai dit que je ne pleurerais pas, donc je ne pleure pas. Pourquoi cette fichue alarme s'est-elle déclenchée?

Vendredi 7 août 2009 à 15:08

Idyle défaillante, espoir en berne, nuit entrecoupée, épuisement partagé, monotonie rime avec ennuie, silence radio, sentiments tus, vaisselle, réveil matin, pompote, soleil et parasol, ignorance, jalousie, discretion, hippy, échouée. échouée.

Echouée sur un rivage venteux, le sable colle à la peau, la fatigue brouille la vue, il n'y a pas de fin, sauf une, et des lendemains douteux, heureux, durs, épuisants, vides. Le silence qui se refuse, la peur et mes films, interminable liste et étouffement intérieur.

Mardi 28 juillet 2009 à 14:58

Mon père m'a annoncé sur un ton placide, quoique l'inquiètude et l'agacement pointaient leurs nezs, qu'il allait falloir que j'arrête de fuir et de me réfugier dans un silence mutique.

Mardi 14 juillet 2009 à 11:41

Laure avait écrit une longue liste de choses, mais finalement "fuck you" chantonné d'une voix légère. Laure court après le temps et as des bleus sur le genoux gauche.

Elle est restée seule, l'autre soir, elle pleurait devant un vieux James Bond, un bol de céréale aux fibres, et miel et yaourt et aussi chocolat dans la main. Un grand tee-shirt pas à elle prenait son odeur corporel, l'odeur du sel des larmes, de la transpiration et du parfum à la pêche. Endormie a 23h00, réveillée à 23h30, "on en parle pas", réveillée à 1h50, "mordiller tes lèvres", réveillée à 9h00, partie en trombe à vélo, à peine habillée, elle traverse la ville et souris au vieux. Elle a eu peur, en attachant son vélo.

Mardi 23 juin 2009 à 19:07

aujourd'hui j'ai marché pieds nus dans des pringles éparpillés au vent

Samedi 20 juin 2009 à 20:51

"Je veux représenter des êtres qui respirent, sentent, aiment et souffrent."
[Munch]

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